Qu'est-ce que l'Institut Eléazar ?

Fondé le 11 août 1990, par Serge Caillet, sous la présidence d'honneur de Robert Amadou (1924-2006), l'Institut Eléazar fêtera ses 20 ans cette année.
L'Institut Eléazar, qui n'est pas un ordre initiatique, rassemble dans l'indépendance des hommes et des femmes de désir soucieux d'étudier en toute liberté l'oeuvre de Martines de Pasqually (1710 ?-1774) et de Louis-Claude de Saint-Martin (1743-1803).
Ce blog de l'Institut Eléazar est principalement consacré à l'actualité du martinisme : publications, études, découvertes, manifestations...

Ce blog complète le site officiel de l'Institut Eléazar : www.institut-eleazar.fr

mercredi 13 juin 2012

Les Oeuvres posthumes de Saint-Martin



Les Œuvres posthumes de Louis-Claude de Saint-Martin ont été publiées à Tours, en 1807, par ses derniers disciples, quatre ans après son rappel à Dieu, le 14 octobre 1803. Les voici magnifiquement rééditées en fac-similé dans la collection des Œuvres majeures du  Philosophe inconnu, éditées par Robert Amadou, avec de monumentales introductions, chez Georg Olms, dont le premier volume est paru en 1975. 

Depuis le départ de Robert, Catherine Amadou a pris le relais. Ce huitième volume, en deux tomes reliés toile, bénéficie donc, comme les précédents, d’une solide introduction par Catherine Amadou, d’après les recherches de Robert Amadou. Sur une quarantaine de pages comprenant des documents inédits, Catherine Amadou rappelle notamment les circonstances de la préparation, puis de la publication des Œuvres posthumes de Saint-Martin et apporte maintes précisions sur Nicolas Tournyer, petit-cousin, disciple et héritier d’une partie des manuscrits du Philosophe inconnu, qui a rassemblé les textes, avec l’aide de son parent Etienne Cartier, de Joseph Gilbert, confident des dernières années, voire même le conseil de Prunelle de Lierre et de Jean-Baptiste Gence.


Rappelons que les Œuvres posthumes comprennent notamment la première édition, très partielle et parfois censurée du Portrait historique et philosophique retrouvé par Robert Amadou en Allemagne, en 1954, et publié par lui en 1961, chez Julliard. L’ouvrage comprend aussi les « recherches sur la doctrine des théosophes » (voir l’édition commentée et publiée par R.A., Le Cercle du Livre, 1952), d’un ami de Saint-Martin, qui pourrait être Joseph Gilbert ; de larges extraits du fameux recueil de pensées, nommé par Saint-Martin Mon Livre vert (éd. définitive par R.A., Cariscript, 1991) ; les "Stances sur l’origine et la destination de l’homme"; "le Cimetière d’Amboise" ; une édition défectueuse du Discours de Berlin (voir l’éd. définitive par R.A., in Controverse avec Garat, Fayard, 1990) ; des leçons aux élus coëns ; des fragments littéraires, des prières…


Les Œuvres majeures de Saint-Martin éditées par Robert Amadou en fac-similés, avec leurs introductions, sont de purs chefs-d’œuvre. Ce huitième volume, comprenant les Œuvres posthumes publiées par Catherine Amadou, assurément, ne fait pas exception.


Rappelons que l’excellente librairie Cadence, 62 Rue Saint-Jean,  69005 Lyon, est l’une des rares librairies où l’on peut trouver ou commander en France les volumes des Œuvres majeures du Philosophe inconnu publiées chez Olms.

Serge Caillet