Qu'est-ce que l'Institut Eléazar ?

Fondé le 11 août 1990, par Serge Caillet, sous la présidence d'honneur de Robert Amadou (1924-2006), l'Institut Eléazar fêtera ses 20 ans cette année.
L'Institut Eléazar, qui n'est pas un ordre initiatique, rassemble dans l'indépendance des hommes et des femmes de désir soucieux d'étudier en toute liberté l'oeuvre de Martines de Pasqually (1710 ?-1774) et de Louis-Claude de Saint-Martin (1743-1803).
Ce blog de l'Institut Eléazar est principalement consacré à l'actualité du martinisme : publications, études, découvertes, manifestations...

Ce blog complète le site officiel de l'Institut Eléazar : www.institut-eleazar.fr

jeudi 6 janvier 2011

Martines de Pasqually en langue espagnole


Depuis quelques années, le Grupo de Estudios e Investigaciones Martinistas & Martinezistas de Espana (GEIMME - www.geimme.es - geimme@arrakis.es), qui publie depuis 2003 un bulletin trimestriel désormais bien connu, a lancé pour les lecteurs de langue espagnole une collection martiniste qui compte déjà une quinzaine de titres : traductions, pour la plupart, d’ouvrages parus initialement en langue française, dont trois du Philosophe inconnu.
Le dernier volume de la collection s’intitule Martines de Pasqually, su doctrina y su obra. Sur plus de 350 pages, Diego Cerrato, fondateur et directeur du GEIMME, y a traduit et rassemblé judicieusement des textes, anciens et modernes, bien connus en France, mais qui le sont certainement beaucoup moins des lecteurs espagnols.
Deux études liminaires composent le premier chapitre, l’une, sous la signature de Jean-François Var, sur Martines de Pasqually, l’autre, signée Diego Cerrato, sur l’Ordre des élus coëns et le rite écossais rectifié. Le second chapitre résume le Traité sur la réintégration, propose un aperçu de l’arithmosophie de Martines, analyse sa doctrine et sa pratique à travers sa correspondance avec Willermoz et reproduit enfin de larges extraits de l’ouvrage classique – mais suranné – de René Le Forestier. Le troisième chapitre, consacré aux grades de l’Ordre des élus coëns, procure une traduction du rituel d’apprenti, d’après Thory et des extraits de quelques catéchismes et d’un discours de réception. Sous la signature de Jean-François Var, le chapitre 4 étudie la question du martinésisme et du martinisme. Un cinquième chapitre, enfin, reproduit et commente quelques documents de la Résurgence de l’Ordre des chevaliers maçons élus coëns de l’Univers, de 1943 à 2006.
            Nul doute, ce livre devrait permettre une meilleure connaissance de Martines et de son ordre aux nombreux martinistes de langue espagnole.

Serge Caillet
sergecaillet@gmail.com